C’était le 8 février dernier que la préfecture des Pyrénées-Orientales avait saisie la justice et a obtenu en référé la suspension des arrêtés municipaux. Cependant, les autorités locales évaluent ce qui représente une menace et ce qui ne l’est pas. Voici ce que relate les faits.
Le respect des arrêtés autorisant l’ouverture des musées en suspension
La décision est enfin prise. Il s’agit de la fermeture des 4 musées municipaux ayant été rouvert Perpignan par Louis Aliot, le maire Rassemblement national. En effet, le tribunal administratif de Montpellier a opté pour la suspension des arrêtés qui autorisent l’ouverture du musée Hyacinthe Rigaud, musée des monnaies, du musée de la Casa Piral et du Muséum d’histoire naturelle.
Cette prise de décision du tribunal administratif se base sur le décret gouvernemental du 29 octobre 2020, qui ordonne la fermeture, sur tout le territoire national, de tous les lieux culturels et des musées. En considérant que le maire ne peut autoriser lui-même à l’ouverture de ces lieux, le juge prend cette prise de décision comme en étant susceptible de «remettre en cause l’appréciation portée par le 1er ministre». Ces évènements majeurs interviennent après l’estimation de Louis Aliot. Il prétend que la culture est essentielle à la vie des Perpignanais comme pour tous les Français. C’est dans l’objectif de contribuer à l’épanouissement de ses citoyens, il avait signé 4 arrêtés qui permettraient aux musées d’accueillir à nouveaux des visiteurs.
Le paradoxe qu’apporte la décision du maire
C’est un peu curieux le fait que le maire, l’autorité locale, ne respecte pas les lois de la République. Cependant, au cours de l’audience, a plaidé contre la non-ouverture des lieux culturels en se basant sur l’amélioration de la situation sanitaire et des chiffres.
Après le jugement rendu, le maire ne s’est pas empêché d’exprimer ses regrets sur Twitter. Il dénonce une décision qui «éloignera encore un temps nos concitoyens durement éprouvés par cette crise sanitaire. »