La société chinoise Nagacorp LTD, spécialisée dans les casinos, aurait reçu des garanties du gouvernement Cambodgien pour construire un parc d’attractions de 75 hectares à 500 m d’un site classé au patrimoine mondial de l’organisation internationale, Unesco. Voici les détails essentiels sur la transformation de ces temples.
Angkor Lac des merveilles est comparable à Disneyland
Le complexe touristique aquatique de 75 hectares, Angkor Make of Wonder, est semblable à Disneyland. Nagacorp LTD a fait un plan de 12 attractions nautiques, une rivière 2,5 km muni des barques et gondoles, un canal de 500 m de long, un grand marché chinois flottant, une cascade, un triple toboggan aquatique et un parc marin. À cela s’ajoute, des copies de sculptures angkoriennes, des boutiques, un emplacement de 900 chambres qui font face à l’eau et des restaurants. L’ensemble de tous ces éléments est construit à 500 m des temples.
Le marché conclu entre Nagacorp et le gouvernement cambodgien, permettrait à la société d’entrer en possession du terrain et de l’utiliser pendant 50 ans, années au cours desquelles il pourrait décider convenablement de l’administration et de la construction. En ce qui concerne la location de la zone, elle serait gratuite de 7 à 10 ans. La facturation serait à 29 dollars par mètre carrée et afin, pour apporter un bénéfice de 1 milliard de dollars à l’État du Cambodge.
L’incompatibilité du projet avec l’esprit de préservation et de gestion du site d’Angkor
Les participants de la réunion du comité international de l’Unesco pour le développement durable et la conservation du site historique d’Angkor, ont examiné et considéré comme incompatible l’originalité de la zone, perçu comme le plus grand site bâti au monde. Voici ce qu’ils déclarent «… La taille disproportionnée du projet semble peu compatible avec l’esprit de préservation et de gestion d’un site iconique tel que celui d’Angkor. Il affecterait gravement l’image de la valeur universelle exceptionnelle qui lui a été reconnue par le comité du patrimoine mondial en décembre 1992».